Because we live in a evil world ♢ Austin Mallow

Parlez-nous ici de l'histoire de votre personnage, de son passé, de sa vie, de sa non-vie (une petite mort est si vite arrivée), tout ceci en XX lignes s'il vous plaît, et même un peu plus si affinité!

Je n’aime pas énormément parler de ma vie car elle n'a rien d’intéressante. Je pense que mon histoire va faire lever le yeux au ciel pour certaines personnes à cause de tous les malheurs presque insensés qu’elle porte, pour d’autres, elle risque de faire détourner des regards sensibles et compatissant envers les épreuves que j’ai enduré. Mais bon si je suis encore vivant, c’est que j’estime que je ne suis pas encore considéré comme un pauvre misérable.

Je suis né, mal en point, le 17 décembre 1994 dans une maternité de New York. Je ne connais mes parents, d’après mes parents adoptifs, ils m’ont abandonné à mon triste sort mais je n’en sais pas plus. J’ai donc grandi avec un père médecin, absent et toujours hautain, et une mère libraire, gauche et aussi malchanceuse que moi. Mais je comprend tout à fait sa peine, elle était stérile et divorcée d’un premier mariage.

Le même jour et dans la même maternité que moi, est née Leslie Stark ou la personne que je déteste le plus au monde. Tout au long de mon enfance, j’ai grandi avec elle même si nous ne nous connaissions pas. Nous avions tous les deux faits nos premiers pas au même âge, nous avions prononcé nos premiers mots vers le même âge aussi et nous avions fait notre première rentrée à l’école le même jour. Enfin, c’est ce que disaient les journaux et la télévision. La voyant tout le temps à la télévision, j’avais du mal à supporter son visage angélique faisant la fierté de son cher papa. Moi j’avais une tête de démon et je passais tous ce que je touchais. Je.ne faisais pas la fierté de mes parents justement à cause de mes grosses bêtises et de mon entêtement. Je ma rappelle avoir jeté une petite voiture en plastique contre la télévision car j’y ai vu Monsieur Stark et sa fille se recueillir devant la tombe de Madame Stark. Je sais que c’était dérisoire de ma part d’avoir fait cela mais avoir vu ce petit visage de Leslie, bien qu’à moitié décomposé, avait surgir la rage qu’il y avait au plus profond du petit être que j’étais.

À sept ans, on m'a diagnostiqué un premier trouble psychologique appelé l’hyperactivité. Cela montrait pourquoi j’étais aussi indiscipliné à l’école et pourquoi j’avais autant de mal à rester concentré plus de cinq minutes.
À quatorze ans, on m’a diagnostiqué un deuxième trouble psychologique appelé le trouble du comportement sadique ce qui prouvait pourquoi je m’amusais à taper les plus faibles du collèges et flanquer leur tête dans la cuvette des toilettes et d’autres choses assez violentes.
À vingt trois ans, on m’a diagnostiqué un troisième trouble psychologique appelé le syndrome de Renfield. C’est une sorte de pathologie un peu bizarre qui fait que quand j’en ai envie, je bois mon propre sang ou celui des autres. On a beau vouloir m’envoyer chez le psycchiatre, il n’y a rien à faire car je m’obstine à ne pas venir aux rendez vous.

Bref revenons à ma passionnante histoire. Dans mes années lycées, j’étais devenu une sorte de terreur. Je traînais avec les gangs les plus malveillants du quartier. Dans ces gangs, il y avait toute sorte de personnes: des drogués, des dealers qui bizarrement ne vendaient que de la drogue mais qui n’en consommaient pas, des cambrioleurs de bijouteries, des voleurs de sacs à mains, des gros durs qui frappaient n’importe quoi et même des tueurs. Je faisais parti de la catégorie des gros durs. En fait j’aimais terroriser le monde et parfois me battre contre d’autres gangs qui venaient nous chercher des poux. J’ai appris beaucoup de techniques de combats, nottament le combat au corps à corps avec un simple couteau grâce au leader du groupe qui était mon meilleur ami. Avec tout ça, je n’avais pas vraiment la tête à travailler à l’école. La seule chose que je faisais là bas c’était de draguer les minettes et les plus naïves ne résistaient pas à mon charme. Mais attendez, j’étais peut être un gros dur, mais avec les femmes, j’étais, et je suis toujours, très polie. Mais ne me demandez pas ce qu’en pense mes parents… à vrai dire, mon père n’a jamais eu le temps de se mêler de ces enfantillages et ma mère était si anéantie qu’elle se réfugiait dans ses bouquins.

À vingt deux ans, j’avais fini par me calmer sur cette vie de malfaiteurs car j’avais fais la connaissance de la plus belle créature qui existe sur Terre. Elle s’appellait April et c’était l’amour de ma vie. Avec elle, mes problèmes psychologiques s’étaient presque envolés tellement j’étais heureux. Mais les bonnes choses ne durent jamais longtemps. Il a fallu que l’alcool et une blonde se mêlent de notre relation pour tout chambouler. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé seul et complétement abattu. Même si elle en doutait, je l’aimais plus que tout. Et malgré ce que peuvent bien essayer les psychologues sur moi pour me guérir, il n’y a que l’amour d’une personne qui peut atténuer mes douleurs. Enfin, cette rupture m’a rendu complètement fou et c’est comme ça que j’ai fais mon premier meurtre, enfin mes premiers meurtres, un vrai massacre. Mais en fait, c’est ma soif de sang qui a engendré tout cela.

Maintenant, je suis comme on pourrait appeler “un cas désespéré”. Je vis seul, reclu dans un petit appartement dans un quartier moderne de New York. Je ne suis pas traité, je suis un assassin indépendant et qui a pour particularité de vampiriser avant ou après avoir tué mes victimes.