Black Velvet, une main de fer dans un gant de velours

Mentalement : Zoé a longtemps cherché à renier l'image l'image de son père qu'elle ne voyait que comme un assassin sans cœur. Cette haine a fait d'elle une personne solitaire et rebelle ; traits qui persistent encore aujourd'hui, même si, son opinion a changé. Elle est une anti-conformiste auto-proclamée. Depuis, elle dédie son combat à son père en s'avouant la rédemption de DeadShot. Chaque personne arrêté peu s'estimer heureux d'avoir été touché par la femme au velours noir et pourra se construire une belle vie au lieu de mourir sous les balles des agents de police.

Physiquement : Malgré sa période gothique, Zoé n'a jamais voulu se teindre les cheveux et reste châtain clair. Elle aime cependant mettre des vêtements noirs ou bleus très foncé et porter un maquillage assez sombre par habitude. Les rares exceptions ont lieux lors de soirées bien habillées. Elle porte un tatouage en bas de l’omoplate gauche où est inscris le nom de Zachary Spencer.
Anecdotes : ☫ Zoé inscris les noms de ceux qu'elle n'a pas réussi à sauver à l'endroit du corps où a été infligé le coup fatal. ☫ ☫ Adolescente, elle a passé le plus clair de son temps dans les salles de tir. La concentration qu'elle emploie lorsqu'elle tire la détend et la calme. ☫ ☫ Black Velvet n'est pas spécialement superstitieuse mais elle a donné un nom à son arme en espérant que celui-ci ne rate jamais sa cible : Velvet Kiss ☫ ☫ Ce qui calme Zoé, plus encore que le tir, est de prendre de la hauteur sur la ville et de la regarder fourmiller. Ses problèmes deviennent alors insignifiants. ☫ ☫ Lorsqu'elle fait ses sortis nocturnes, scrutant les alentours avec son sniper, elle écoute toujours des musiques hardcores comme du dubstep ou du death metal pour faire passer le stress qui pourrais engendrer des tremblements. ☫ ☫ Son arme, Velvet Kiss, est un Cheytac M240 munis d'une lunette à infrarouge avec détecteur thermique et qui peut même analyser précisément les courants d'air. ☫ ☫ Les balles qu'elle utilise ont un calibre de 12,7mm ce qui lui permet de tirer à travers les mur non-blindés et de passer n’importe quel gilet pare-balle. ☫ ☫ Fidèle à l'image qu'elle souhaite se donner, sa tenue est entièrement faite de velours noir. Pratique pour le camouflage nocturne et pour le moins confortable. ☫ ☫ Etant jeune, elle était guitariste dans un groupe de métal. Encore aujourd'hui, elle garde sa guitare électrique à son domicile.

4 avril, 2h48, New York, sur le toit d'un immeuble à l'angle de la 34e.

Voilà déjà 4 mois que j'ai fini mes études. Bon débarras ! Le droit c'était pas mon truc mais au moins c'est fait diras ma mère. Ma mère... qu'est-ce qu'elle dirait en apprenant que je me ballade la nuit avec le fusil que j'ai eu à mes 21 ans juste pour observer les passants comme un scientifique qui observe une termitière avec sa loupe. Nan mais tu te rends compte de ce que c'est ? Du voyeurisme, tout simplement ! m'imaginais-je en souriant bêtement. De toute façon personne ne me vois. En fait, si je fais ça, c'est peut-être pour essayer de comprendre ce qu'a fait mon père en haut des immeubles de Starling. Pour ma part, New York est bien plus animé la nuit ! Toujours les même boutiques ouvertes à des heures pas possible et dont les vitrines étaient pleine d'écrans donnant l'information à la minute. Je regardais vivre tout ce beau monde, en l'honneur de mon père, chargé d'y mettre fin, quand j'entendis des coups de feu à environ 45° sur ma gauche. Une ruelle nettement éclairé par un lampadaire dans laquelle se trouvait un flic, seul. Les policiers ne sont pas censés toujours rester deux par deux ? Il s'était surement passé quelque chose, et apparemment, ce quelque chose le rattrapait : c'était un homme, la quarantaine, armé d'un pistolet-mitrailleur de type Uzi. Le flic se mit à couvert derrière des caisses de livraisons. Tout se passa très vite et le flic se trouva rapidement à cours de munitions. Malheureusement pour lui, le clic caractéristique se fit entendre alors que l'autre rechargeait. Il compris et avança doucement vers la planque du policier. Il tremblait, comme une feuille morte, suppliant l'autre de l'épargner. Sa prière me toucha et j'armai mon fusil de précision qui contenait encore quelques balles. Lorsque mon œil se replaça sur la lunette, le policier avait reculé, acculé contre un mur, je ne le voyais donc pas mais le devinais. L'autre était à environ deux mètres, je ne voyais donc de lui que la tête dépasser du mur et je vis dans son regard qu'il était déterminé à le tuer, à effacer toute preuve de son infraction. Je plaçai le viseur sur la tête du malfrat. J'avais la vie du flic entre mes mains mais cela voulait dire en prendre une autre à la place. Je pensais alors à mon père. Si il en était arrivé là, il avait dû commencer quelque part, tuer pour la première fois. C'est alors que je revis les images. Je les avaient toutes vus. Toutes ces familles brisées par celui que l'on appelait DeadShot. Au fur et à mesure, les images de pleures et de désespoir se firent plus forte dans ma tête et le visage de l'homme se crispait. Mon doigt tenta alors de presser la détente mais je n'avais aucune force, je n'avais pas la force de perpétrer à nouveau les erreurs de mon père. C'est alors que le visage de l'assassin s’illumina dû à l'explosion de la poudre et il s'en alla. Je tremblais comme si j'avais été frappé par la foudre, sans pouvoir me relever.

Le lendemain, j'appris que le flic s'appelait Zachary Spencer. C'était encore qu'un gamin. Enfin... il avait mon âge. Aucun cadet de la police de devrait mourir lors de ses premières semaines de fonctions. Et même, personne ne devrait mourir des mains d'un autre homme. Je sais que vous me prenez surement pour une idéaliste mais je m'en fout ! En tant que fille d'un des plus grands tueur à gage du siècle et pour que chaque meurtre puisse un jour trouver son pardon, je dois me montrer exemplaire sur le sujet. Tant que je serais là, plus personne ne mourra sans que je l'en empêche, ou du moins que j'essaye.

Le jour même, pour être ce que mon père aurait voulu être si il avait eu le choix, je me rendis dans un salon de tatouage et fis tatouer le nom de Zachary Spencer en bas de l'omoplate gauche, l'endroit où la balle qui avait traversé son cœur était ressorti. De même, j'inscrirais chaque nom de ceux qui sont mort parce que je n'ai pas réussi à empêcher un meurtre. Il ne me restait plus qu'un chose à faire pour reprendre en main la rédemption de mon père. Je m'engageai dans la police de New York dans le but de devenir détective et ainsi trouver ceux qui commettent ces crimes pour faire en sorte qu'ils ne récidivent pas. Malgré cela, je trouvais mon engagement insuffisant, j'allais trouver les meurtriers mais... lorsque j'arrive sur une scène de crime, il est déjà trop tard. C'est alors que je devint Black Velvet. En reproduisant le même mode opératoire de mon père mais en faisant en sorte de ne tuer personne, j'empêchais que des crimes soit commis grâce à mon matériel que j'améliorais avec mes économies et avec la radio de la police. Généralement, lorsque le service d'ordre arrivait sur les lieux, l'ex-futur-victime était déjà loin et le suspect dormait paisiblement au sol, comme si il était enveloppé dans un duvet de velours.

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